
Dr Anne Vanhecke
Toubib, sinon rien. C'était déjà ma devise pendant mes humanités à Braine l'Alleud. J'ai donc suivi consciencieusement le long chemin qui m'a menée en 1997 à ce qui n'est jamais la fin des études de médecine. Après avoir côtoyé la détresse des urgences, je me suis orientée vers l'anesthésie, spécialité souvent la plus proche des cas complexes mais ne permettant pas toujours une relation profonde et de qualité avec les patients. Après dix années de pratique en passant par une spécialisation complémentaire en médecine hyperbare, je me suis posé de nombreuses questions sur la relation de l'homme à la maladie et sur l'approche occidentale cartésienne que je pratiquais.
Comme nous le laisse entrevoir aujourd'hui l'approche quantique, nous participons à un univers composite où les interconnexions sont plus nombreuses qu'un cerveau humain ne peut l'imaginer. C'est notamment le fondement des sciences d'origine essentiellement asiatique qui intègrent les relations de notre corps à notre esprit et à la nature qui l'entoure. Débutera alors, en 2012, mon apprentissage de l'acupuncture pour en être diplômée en 2015 non sans avoir commencé une recherche en chromothérapie dès 2014 pour poursuivre en auriculothérapie en 2016 et enfin en aromathérapie en 2017.
Toutes ces sciences ou techniques s'appuient prioritairement sur l'écoute des symptômes décrits par le patient. Une écoute douce et attentive qui me conduit à proposer une ou plusieurs solutions plutôt qu'une autre en évitant d'exploiter la fragilité émotionnelle des personnes qui me consultent. Sentir les énergies et les humeurs, discerner les anxiétés, prendre le temps d'éduquer font aussi partie de ma démarche. Sans renier les apports essentiels de la médecine "occidentale", je tente d'accorder autant d'importance aux sensations qu'à la raison.
Récemment, notamment en observant les comportements alimentaires de mon médecin de mari et de mes quatre garçons, j'ai compris à quel point ce que nous mangeons et la manière dont nous vivons notre alimentation peut être source de souffrance ou de bonheur. La prochaine étape, à mon sens obligatoire à la carte de la santé est donc la nutrithérapie.